dimanche 24 septembre 2023 / Mali

 

La sécurité coopérative déclinée en 17 points est l’une des tâches essentielles de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), au même titre que la dissuasion, la défense et la gestion des crises.

Les trois Etats ont ficelé la semaine dernière une alliance en vue de renforcer leur capacité effective de combat contre les groupes terroristes et de se protéger contre toute agression extérieure implicite ou explicite. La sécurité coopérative est l’une des tâches essentielles de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), au même titre que la dissuasion, la défense et la gestion des crises. Cette alliance militaire, comme d’autres à travers le monde, revêt l’avantage d’une planification commune pour la guerre,  de relations stables entre alliés, de l’opportunité de créer des structures de commande, contrôle et information efficaces ; et de mécanismes convenus de prise de décisions.  Ainsi, elle serait obligée de traiter une attaque contre les rebellions armés, voire un des Etats contractants comme s’il s’agissait d’une attaque contre tous. Donc, s’il y a une intervention au Niger, cela pourrait très rapidement devenir non pas la guerre du Niger, mais la guerre du Burkina Faso et celle du Mali dont les Forces armées et de défense comptent parmi les plus engagées, les plus agiles, les plus aptes au déploiement et les mieux en mesure d’intervenir. Au risque de se répéter, la charte poursuit le dessein clairement affiché “d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle”. Elle prévoit ainsi dans son article 6 que “toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective”.

Cela comprend notamment “l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance”. Un engagement du Mali, parties contractantes à se défendre entre eux. L’allusion est nette et directe, puisqu’elle fait référence aux menaces de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Une disposition tempérée par l’article5 stipulant malgré tout qu’une telle atteinte devrait toutefois dans l’idéal être réglée “en privilégiant les voies pacifiques et diplomatiques”, avant l’usage de la force.

Une saine horreur

Le Sahel est devenu l’épicentre de l’activité terroriste djihadiste, responsable  d’une crise humanitaire accentuée  par une crise alimentaire consécutive à de mauvaises et/ou pertes de récoltes à laquelle se greffe les problèmes d’approvisionnement en céréales de l’Ukraine et la hausse des prix. Le trio est régulièrement secoué par des raids meurtriers menés par des groupes terroristes attaques djihadistes régulières et meurtrières attribuées à des groupes djihadistes affiliés à l’organisation État islamique (EI) et à Al-Qaïda. Les actes de violence perpétrés  ont fauché des milliers de vies dans les trois pays voisins et des centaines de milliers de déplacés fuyant leurs foyers.

Cette union n’a point surpris les observateurs politiques. Le Burkina Faso et le Mali éprouvaient une sainte horreur pour le président Mohamed Bazoum chassé du pouvoir en juillet à la faveur d’un coup d’état. L’ex-dirigeant nigérian s’est signalé à maintes reprises par ses diatribes contre les régimes militaires en place dans ces deux pays, au mépris des règles de civilité et pour donner des gages de fidélité à la France dont il a été l’un des plus proches alliés dans la sous-région. Ses coups d’épingle délibérés avaient fini par froisser ses deux voisins qui ont dès les premières heures de son éviction du pouvoir choisi de prendre faits et causes pour ses tombeurs.

Ci-gît le G5 Sahel

Ce rapprochement naissant s’est raffermi au fur et à mesure que la menace de la  Cédéao fortement encouragée par la France s’est précisée. Ouagadougou et Bamako ont assimilé toute intervention militaire contre le Niger à une déclaration de guerre assortie de la menace d’un retrait  pure et simple de cette organisation sous régionale.

En outre, la mise sur fonts baptismaux de cette union consacre la mort du G5 Sahel. Cette organisation a entendu les coups de varlope du menuisier des trépassés après le retrait tonitruant du Mali qui en était le fer de lance de par son apport financier, en hommes et en équipements. En mi-mai, les autorités maliennes, empêchées d’en assurer la présidence, ont décidé de se retirer du G5 Sahel et de sa force conjointe, une alliance militaire luttant contre les groupes djihadistes, invoquant une «perte d’autonomie» et «une instrumentalisation» au sein de l’organisation régionale formée avec la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger.

Cet acte ne jouera pas pour l’amélioration des relations entre le Niger et la Cédéao  qui a invité prestement les autorités nigériennes à “restaurer l’ordre constitutionnel immédiatement” et de libérer le président nigérien déchu Mohamed Bazoum, menacé de poursuites pour “haute trahison” et toujours retenu prisonnier. Aussi, il ravive les tensions avec Paris. Aux lendemains des accusations nigériennes d’une “agression” prochaine de la France leur pays, le Burkina Faso n’a pas mâcher sa colère vendredi en décidant l’expulsion de l’attaché militaire de l’ambassade de France, accusée “d’activités subversives”. Autant dire que le principe de vases communicants fonctionne à merveille. La charte porte en effet le nom de la région du Liptako-Gourma, frontalière commune aux  pays.

Source : Malijet 

 

Notre pays est valablement représenté au 3ème sommet sur l’action climatique et de celui sur les Objectifs du développement durable (ODD) à New York, aux États-Unis. Les deux rencontres de haut niveau, se tiennent en marge de la 78ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies (18 au 26 septembre 2023).

 

L'ambassade de la Chine au Mali a organisé la réception de la célébration du 74ème anniversaire de la fondation de Chine ce jeudi 14 septembre 2023 au CICB. L'occasion était belle pour CHEN Zhihong, l'ambassadeur chinois au Mali de rappeler la bonne coopération entre le Mali et la Chine depuis plusieurs décennies.

 

Hier aux environs de 10 heures, l’aéroport de Tombouctou a été la cible des groupes armés terroristes qui y ont lancé des obus.

Selon des témoins, trois obus sont tombés dans l’enceinte de l’aéroport obligeant les travailleurs et passagers à se mettre à l’abri. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vie humaine ou de blessé. Cependant, ces moteurs explosifs ont provoqué des dégâts matériels dans le super camp de la Minusma se trouvant à l’aéroport.

Alertées, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont immédiatement bouclé la zone et procédé à des fouilles pour retrouver les auteurs de ces actes criminels. Cette attaque a perturbé hier le programme des vols à destination de Tombouctou. En effet, certains vols ont été annulés bien que l’alerte ait été levée dans la journée.

Il faut reconnaître que l’attaque du bateau de la Compagnie malienne de navigation (Comanav) dans lequel se découvre plusieurs Tombouctiens, la ville des 333 Saints a plongé dans une sorte de deuil.

L’administration locale travaille d’arrache-pied pour que les rescapés se trouvant à Rharous regagnent sains et saufs leurs familles. «Toutes les stratégies sont sur la table des autorités, c’est seulement une question de temps. Rien ne va saper le moral des populations qui sont décidées à ramener la paix au Mali», confie un notable de la ville.

Moulaye SAYAH

Amap Tombouctou

 

L'Agence de Promotion Touristique du Mali (APTM) e partenariat avec le ministère de l'artisanat, de la culture et du tourisme a procédé au lancement officiel de la 2ème édition du programme << Voyage Intégrateur >> ce jeudi 7 septembre au mémorial Modibo Keïta. Initié par l' APTM, ce projet permettra  aux  78 meilleurs élèves admis à la session du Diplôme d'Etudes Fondamentales (DEF) de mai 2023, dans les 26 académies d'enseignement que compte notre pays de découvrir les merveilles et les charmes touristiques de notre pays à travers des visites des sites, monuments historiques, ouvrages techniques, patrimoines paysagers, expressions culturelles, modes de vie et autres à traversle Mali. Il se tient du mardi 05 septembre au jeudi 14 septembre 2023.

mairie KéniebaDans le cadre de contrôle de la gestion des services publics, une mission de contrôle d’Etat a déposé ses valises à Kénieba ville, le mois passé. Objectif vérifier la gestion du maire de la commune Urbaine de Kénieba, Moussa Camara et celle du conseil de cercle, chapeauté par la Dame de fer, Fatoumata Camara. L’issue de cette mission risque d’être une bombe à fragmentation.   

Sécretaire général INPSLe jeudi 31 août 2023, le comité syndical UNTM de l’INPS a procédé au renouvellement de son bureau, en présence du secrétaire général de l’UNTM, Yacouba KATILE. Aux termes des travaux, Oumar Djibril DIAKITE dit Jean  est élu (r secrétaire général du comité en remplacement de Seyba SISSOKO, admis à la retraite.

Ministre Dembélé en zone CMDTDans le cadre de la supervision de la campagne agricole le  nouveau Ministre de l’Agriculture, M. Lassine DEMBELE, en compagnie du PDG de la CMDT, Dr Nango Dembélé, a visité ce week-end    la  filiale ouest de la  CMDT sise dans les localités de Kita. Cette visite de supervision a pour objectif de prendre contact avec les paysans et de s’enquérir de l’évolution de la campagne agricole en cours surtout de faire le point de l’approvisionnement des producteurs de coton en intrants agricoles et la question épineuse de la gestion de lutte contre les jassides.

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