ALLIANCE FASO DJO KAN : INSUFLER DU SANG NŒUF À LA TRANSITION
Garant d’une transition réussite aussi bien dans la forme que dans le fond , L’Alliance du 22 Septembre, a tenue une conférence de presse, samedi 11 octobre à l’hôtel de l’Amitié faisant l’objet d’une proposition de solution idoïne attrayant aux défis actuels du pays.
Ceci s’inscrit dans la dynamique de l’alliance, d’accompagner la Transition dans sa marche active.
Les propos tenus dans la déclaration se martèle comme suite au mot du Président de l’Alliance Mr Nouhoum Sarr qui à l’entame a exprimé sa compassion à l’endroit des victimes des inondations que le pays connait. Cette situation est indépendante de la volonté des dirigeants, encore moins des citoyens. C’est un cataclysme qui est dû au réchauffement climatique.
Ainsi, Mr Sarr au de cette jeune organisation Faso Djo Kan exhorte les maliens à ce qu’ils fassent un sursaut autour du leadership du Président Assimi Goita pour faire vivre l’espoir. D’autant bien que toute chose ne manque pas d’insuffisance , les responsables de l’Alliance n’ont pas manqués d’énumérer quelques uns qui impactent négativement le quotidien de la population tout en rappelant les triomphes d’actions et de décisions majeurs que la transition a effectué jusqu’au jour. Le Mali est désormais un État qui décide et formule ses observations sur toutes les questions qui l’engagent « notre pays n’est pas un spectateur désarmé face aux manœuvres de déstabilisation orchestrées par les parrains du terrorisme international. Le peuple malien, dans son ensemble, est désormais engagé dans le processus irréversible de recouvrement de sa dignité et de restauration de son honneur »
<<La conjecture actuelle n’est que la suite logique de l’option choisie par le Mali, à travers les courageux choix portés par les autorités actuelles. Pour les maliens, cela a valu des actions de sabotage qui ont renforcé leur sentiment de résistance et de résilience », indique Mr Sarr, également soutenu par ces collaborateurs de l’Alliance. Ils ont réitéré leur fierté et leur satisfaction quant à l’abandon de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. La plupart de ces associations et partis politiques étaient les fers de lance d’une farouche opposition contre un document qu’ils qualifiaient de compromission et de parjure.
Dans ces périodes compliquées, l’alliance estime que les maliens devraient avoir le courage d’admettre que des pas ont été franchis et que le Mali a retrouvé la liberté de décider sans contrainte et sans ingérence. L’heure du sursaut patriotique autour du Président de la Transition a sonné. D’après les intervenants de l’Alliance, Mahamadou Siby, Nouhoum Sarr et Mme Assetou Sangaré, il est impérieux que le leadership et la détermination du Chef de l’Etat à défendre les intérêts stratégiques du Mali soient soutenus pour nourrir l’espoir de jours meilleurs. Ces responsables saluent un processus transitoire au bilan flatteur, avec des décisions indéniables : « Le bilan de la transition, c’est le retour de l’autonomie décisionnelle, c’est la modernisation de l’outil de défense, c’est l’adoption du nouveau code minier et son contenu local, c’est lac’est le retour de l’autonomie décisionnelle, c’est la modernisation de l’outil de défense, c’est l’adoption du nouveau code minier et son contenu local, c’est lac’est le retour de l’autonomie décisionnelle, c’est la modernisation de l’outil de défense, c’est l’adoption du nouveau code minier et son contenu local, c’est la transparence dans les concours selon Mr Sarr.
Mais comme toute œuvre humaine, des tâches noires subsistent dans la conduite des affaires publiques et
l’Alliance du 22 Septembre, en plus de les avoir évoqués a ainsi proposé des stratégies afin mieux orienter les futurs décisions de la transition.Cette conférence de presse a servi de cadre pour l’Alliance Faso Djo Kan de saluer le processus de refondation qui doit urgemment être accompagné par des mesures de relance économique avec un soutien accru au secteur privé. Ils appelle au paiement accéléré de la dette intérieure pour faire vivre l’économie « il faut que l’État pense à payer la dette intérieure sinon les entreprises ne pourront pas payer les impôts. Il faut qu’on regarde la dette intérieure, c’est une question de sécurité nationale » indique Nouhoum Sarr.
Aussi, la crise énergétiques n’aurait pas sa solution avec l’Énergie du Mali, et elle ne pourra jamais sesauver avec sa politique actuelle. Il propose que l’Etat reprenne l’ensemble des dettes liées à la production de EDM avec un payement programmé de façon décennale. Également, ces défenseurs de la Transition proposent la création d’une nouvelle société qui engloutira EDM et permettra sa réorganisation avec un esprit d’entreprise. L’une des propositions fortes de l’Alliance est d’augmenter le prix de l’électricité, cela est mieux que l’obscurité.
L’Alliance invite le Président de la Transition à insuffler du sang neuf à l’action du gouvernement « Nous sommes dans l’action politique. Un nouveau souffle au gouvernement, c’estchanger quelque chose au gouvernement. Il y a un problème de coordination, on le remarque. Certains préfèrent appeler les médias, mais ils ne disent pas ce qu’ils font. Quand c’est bon, c’est eux. Mais quand c’est mauvais, là où il y a des problèmes, c’est les autres » a dénoncé Nouhoum Sarr.
L’Alliance termine en disant que le Mali est à la croisée des chemins, il faut donc travailler à la construction de la paix, de l’unité nationale en vue de soulager le quotidien difficile des maliens.
Mariam KONE