Afrique: Blinken en croisade contre la Chine et la Russie
Afrique: Blinken en croisade contre la Chine et la Russie
En Afrique, l’influence européenne et américaine s’efface au profit de la Russie et de la Chine. Face à ce constat, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a entamé une tournée d’une semaine, qui le mènera à travers toute la côte ouest de l’Afrique, pour rappeler au continent que Washington reste une option viable vers laquelle se tourner.
C’est au Cap-Vert que le chef de la diplomatie américaine a effectué son premier arrêt, ce 22 janvier 2024. Il prendra ensuite la direction de la Côte d’Ivoire avant de se rendre au Nigeria puis en Angola. L’objectif de cette première visite en dix mois ? Contrer l’influence russe et chinoise, grandissante, dans cette région du monde. Car en l’espace d’un an, les choses ont considérablement évolué.
Blinken entame une visite en Afrique
En effet, lors de sa dernière venue, Antony Blinken s’était ainsi rendu au Niger. Une visite qui permettait aux États-Unis de conforter leur soutien au président Bazoum. Depuis, ce dernier a été renversé au profit de la junte militaire qui, à cette occasion, tente de diversifier ses partenariats. Si les Français ont été mis de côté, le Niger collabore désormais activement avec la Russie tandis que les Américains n’ont, pour le moment, pas été inquiétés.
Et cette influence russe ou chinoise ne se limite pas aux frontières du Niger. Moscou par exemple, est bien implanté au Mali ou au Burkina. Dans le même temps, Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, s’est rendu au Togo, en Tunisie ainsi qu’en Égypte. Une preuve supplémentaire que le continent intéresse les superpuissances de ce monde, qui tentent d’y établir des liens solides et durables.
Les USA, engagés en faveur de la stabilité démocratique
Blinken, après son passage au Cap-Vert, est attendu en Côte d’Ivoire, d’où il devrait réaffirmer l’engagement américain en faveur du renforcement des sociétés établies ainsi qu’en matière de lutte contre l’expansion terroriste dans la région du Sahel. Une manière aussi de rappeler que les USA se sont engagés en faveur d’un plan sur dix ans pour encourager le Bénin, le Ghana, la Guinée ou encore le Togo et la Côte d’Ivoire, dans leur quête de stabilité, eux qui ont, pour le moment, réussi à contrer la menace terroriste.
lanouvelletribune