10 décembre 2024
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Alassane Bah : « Il faut que nos autorités diplomatiques procèdent à une véritable opération d’enrôlement des Maliens »

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Bah ADP Maliba

Bah ADP MalibaA quelques mois des élections législatives du Mali, aux quelles sont appelés à prendre part les Maliens de la diaspora en vu de se faire représenter à l’assemblée nationale, une première dans l’histoire du Mali, des inquiétudes planent du côté de certains responsables politiques de la côte d’ ivoire, à en croire le secrétaire général de l’Alliance démocratique pour la paix au Mali ( Adp –Maliba ) , Alassane Bah pour qui son candidat Aliou Boubacar Diallo aurait perdu des voix lors de la présidentielle Malienne de 2018, arguant qu’ils étaient nombreux les militants de son parti politique à ne pas être enrôlés et de ce fait , ils

n’ont pas pris par au scrutin présidentiel d’alors .

 Avant l’avènement des cartes ‘’NINA ‘’ dit –il , ‘’ il y ‘avait plus de 2 millions d’électeurs Maliens en Côte d’ Ivoire et maintenant que cette carte biométrique est venue dans des circonstances que tous les Maliens connaissent dit –il , il ya moins de 200.000 électeurs en Côte d’ Ivoire ‘’, d’où son appel aux autorités diplomatiques de mettre tout en œuvre pour que l’ensemble des Maliens vivant sur le sol Ivoirien soient enrôlés en vue de participer aux futures élections et de surtout pouvoir résoudre leurs besoins quotidiens liés à la documentation. Pour ce faire, le démarrage d’une véritable opération d’enrôlement des Maliens de Côte d’ivoire est nécessaire.     D’ajouter que du 26 au 28 Juin 2019, le premier Ministre Boubou Cissé lors de son séjour à Abidjan dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, a profité de l’occasion pour rencontrer ses compatriotes à l’Ambassade du Mali à Abidjan où il a annoncé la mise à leur disposition des cartes biométriques dans un court délai. Mais malheureusement, jusqu’à présent rien n’est fait sachant pertinemment que les Maliens établis en côte d’ivoire sont exposés à un problème de pièce d’identité.

S’agissant de l’accord politique de gouvernance que l’Adp –Maliba a signé, cette décision relève de la cohérence à son égard a relevé le premier responsable dudit parti en Côte d’ Ivoire. «  C’est parce que cette formation politique est cohérente avec elle-même que le 22 septembre 2018 son président d’honneur Aliou Diallo, au vu de la situation socio politique, avait appelé les Maliens à un dialogue inclusif et c’est ce qui vient d’être fait maintenant, donc il faut dire que le temps lui a donné raison parce que le pays en avait besoin. Il faut noter qu’à l’issu des précédents gouvernements qui ce sont succédés sous ses deux mandats , le président de la république son excellence Ibrahim Boubacar Keita a eu enfin la sagesse d’appeler les Maliens à plancher sur la situation préoccupante du pays , alors ‘’ j’estime que cette initiative qui vise à rechercher un consensus pour la gouvernance du pays est salutaire ‘’ , c’est pourquoi mon parti a accepté de participer à tout le processus à savoir le dialogue national inclusif et la signature de l’accord politique pour dire que nous somme désormais disposés à aider les gouvernants à la mise en œuvre des conclusions issues de ce dialogue dont les recommandations inscrites dans le rapport final rendu public et à la rédaction duquel les délégués de l’ Adp – Maliba ont pleinement contribué.

Pour monsieur Bah , sa formation politique bien que jeune parti arrivé 3ème par la force des choses selon lui , se porte bien d’autant que des nouvelles adhésions sont toujours enregistrées et un bureau est ouvert à l’immeuble du Mali au Plateau ou les militants peuvent se rendre pour des questions relatives à ladite famille politique. Bientôt dit –il , un nouveau bureau exécutif pour la section de Côte d’Ivoire sera formé lors d’ une assemblée générale qu’il va présider.

Pour terminer Alassane Bah a exhorté ses militants à rester fidèle au parti, à rester mobiliser, à s’entendre   et à soutenir le gouvernement de IBK afin de le permettre la mise en œuvre des différentes résolutions de l’accord politique, l’une des conditions pour sauver le Mali.

Malick Gaye

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