EXPULSIONS D’AFRICAINS PAR L’ALGÉRIE Plusieurs Maliens expulsés rapatriés à Bamako depuis le Niger !
Ils sont au total 163 de nos compatriotes qui ont regagné le Mali, mercredi 25 octobre dernier, à bord de deux bus et un mini bus dépêchés par le gouvernement malien en partenariat avec l’organisation internationale pour les migrations (OIM).
Aux dires du chargé de rapatriement au niveau des services de protection sociale, Mahamadou Telly, les migrants maliens sont arrivés à 17h 30 minutes, accueillis par le chef de cabinet du ministère des Maliens de l’extérieur, du représentant du Ministère du Développement social et les représentants de l’organisation internationale pour les migrations. Parmi eux, six femmes et sept petits enfants. Il a souligné qu’après l’enregistrement les migrants ont été hébergés dans un bâtiment d’une capacité de 200 personnes avec toutes les commodités requises avant leur retour dans leurs familles respectives. En vue de faciliter leur retour dans les familles, à en croire le chargé de rapatriement, Mahamadou Telly chaque migrant recevra 52.000 Fcfa de la part de l’OIM.
Il ajoute que pour leur réinsertion, les migrants disposent de trois mois de délai pendant lesquels, ils doivent présenter un projet qui sera financé par l’Etat malien et l’OIM. Il a rappelé que 180 de nos compatriotes de retour de Libye sont également attendus pour le 8 novembre prochain. Selon le porte-parole des migrants rapatriés, Moussa Sylla,a dénoncé l’immobilisme des autorités malienne et des services diplomatiques maliens en Algérie. Il a salué cependant l’implication de l’ambassade du Mali au Niger qui a fait de son mieux pour faciliter leur rapatriement.
Ces actions du gouvernement malien font suite à l’interpellation du CSDM à travers diverses activités dont des conférences de presse, les débat de sensibilisation radio et télé, les correspondances et surtout les actions menées dans la sous-région qui ont impliqué d’autres acteurs de société civile comme le mouvement Y en a marre du Sénégal, Balai citoyen Burkina Faso et de la société civile de Guinée Conakry.
Mamadou Nimaga
Source: L’Enqueteur