Situation des migrants en Algérie : les efforts du CSDM salués à sa juste valeur par les compatriotes rentrés au bercail
Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) n’a cessé de mener des actions et d’interpeller l’Etat sur la situation de nos compatriotes vivant en Algérie et qui sont victimes de maltraitance de toutes sortes. Ces actions ont été saluées, le mardi dernier 14 novembre 2017, par les Maliens rapatriés de l’Algérie.
Ils ont effectué le déplacement en grand nombre jusqu’au siège du CSDM pour rendre un hommage mérité au président Mohamed Chérif Haidara ainsi qu’à tous les responsables de la structure pour les efforts déployés à leur faveur durant leur cauchemar.
À en croire le porte-parole des rapatriés, Boubacar Sissoko, « durant notre parcours d’Algérie à Tamanrasset jusqu’à Arlit en République sœur du Niger, le CSDM, à travers son président n’à cesser de nous soutenir. Chaque fois, il nous appelait pour avoir nos nouvelles. Au nom de tous je le remercie infiniment car sans lui la situation allait être pire, tout au long du cauchemar nous n’avons pas senti le soutien du gouvernement malien. » Il a toute fois profité l’occasion pour rappeler les traitements inhumains qu’ils ont été victimes sur la route. « Il y en a parmi nous qui ont été arrêtés sur leur lieu de travail, d’autres arrêtés, alors qu’ils étaient malades mais certains nous ont quitté suite aux mauvaises conditions. Moi personnellement on m’a arrêté quand, je quittais mon travail sans avoir le temps de pilier bagages d’ailleurs nous sommes tous venus les mains vides. » C’est pourquoi, il demande à l’Etat de venir à leur secours afin de faciliter leur réinsertion pour vivre dignement. Il n’a pas manqué d’inviter les plus hautes autorités pour une analyse minutieuse sur la délivrance du passeport malien car selon lui n’importe qui à le passeport malien qui constitue la source de nos malheurs a martelé le porte parole des rapatriés.
Par ailleurs, il a souligné que 87 Maliens ont pu rentrer au Mali mais qu’il reste encore plus de 140 de nos compatriotes dans les conditions inhumaines faute de papiers pour lesquels les autorités doivent fournir beaucoup d’efforts.
Mamadou Nimaga