11 décembre 2024
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Affaire de 635 kg d’or du Tchadien extorqués par la fille d’ATT : La restitution en souffrance…IBK et sa femme ont fait main basse sur l’or ! Le Général Moussa Diawara est au courant…

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IBK MAbo

IBK MAboAprès ATT, Amadou Haya Sanogo et IBK, la malédiction des 635 Kg d’Or volés du Tchadien Dr Elavie Sangar vont-ils encore faire de ravage au sommet de l’Etat ? Car dit un adage Bambara, « On ne vole pas de l’or. Car l’or c’est le pouvoir. Dieu donne à qui il veut ». Mabo Touré, la fille d’ATT l’a fait, elle en a appris à ses dépens ; Sanogo et ses compagnons ont essayé, la suite est connue ; IBK et sa femme Aminata Maïga avec la complicité du général Moussa Diawara ont fait la pluie et le beau temps avec cet or, jalousement gardé par l’ex patron des services de renseignements avant que la malédiction de l’or s’abat sur eux. Après le naufrage collectif du régime d’IBK, à quand la restitution de cette maousse fortune ? Quelle suite les hommes du colonel Assimi Goïta vont- ils donner à cette rocambolesque affaire politico-judiciaire digne d’un fils hollywoodien ? Le hic est que le propriétaire est à Bamako depuis 2010 en attente de son or pour une autre destination. De quoi s’agit-il ?  

«L’or n’est pas de l’argent, c’est le pouvoir. Et seul Dieu le donne à qui il veut. Ne détruisez pas votre pays. » Voici le cri de détresse du Tchadien lors de son jugement à Bamako.

Au Mali, tant que nos dirigeants ne s’éloignent pas de l’injustice et de la corruption, la colère de Dieu continuera à s’abattre sur eux et leurs familles. Cette histoire d’injustice dont nous vous relatons est un fait réel qui a débuté dans notre pays en 2010 avec la seconde fille d’ATT, Mme Mabo Touré et le film continue à ce jour. Il concerne un professeur Tchadien vivant en Russie, qui a acquis son or en bonne et due forme en Afrique, voulait s’installer d’abord en Guinée en ouvrant un comptoir d’achat du métal précieux, mais avec le coup d’Etat de Dadis Camara, il va choisir le Mali provisoirement pour fructifier ses affaires. Mal lui en pris, le 27 août 2010, arrivée à l’Aéroport International Sénou de Bamako, du colis de 635 kg d’or reparti dans six cantines métalliques à bord de Air Mali en provenance de Conakry pour Bamako avec M. Dan Moore Johnson le transitaire et transporteur dudit colis. Le colis a été enlevé le lendemain à l’Aéroport par le protocole présidentiel avec à sa tête Mabo Touré, la fille du président Amadou Toumani Touré en présence de six personnes dont deux européens, Michel VEYRET et Jacques HUTS et du Tchadien Dr Elavie Sangar. La première destination du colis était le domicile du propriétaire qui avait pris une villa à Baco Djicoroni ACI, à cet effet. Mais Mabo suggère au Tchadien pour des raisons sécuritaires, d’amener le colis chez elle au palais présidentiel de Koulouba, cela avec la bénédiction du général Hamidou Cissoko dit Man, chef d’état major particulier du président de la République à l’époque des faits. Sans se soucier qu’un complot se préparait contre lui avec l’aide de son transitaire le franco-togolais qui a servi de relais entre la famille d’ATT et le Tchadien. Une fois les 635 kg d’or entre les mains de Mabo Touré, le malheur du tchadien commença. Son seul tort, être le propriétaire d’une demi tonne d’or, trop pour un africain.

Pour avoir réclamé son or, que d’intimidations : Une mise en garde et une menace de mort de la part de Koulouba ont été transmises par le transitaire à Dr Elavie Sangar. Après, il sera tout bonnement jeté en prison comme un malpropre avec l’intention de le liquider pour accaparer son dû. Mais Dieu en a voulu autrement.

Les faits…  

Le 05 Novembre 2010 : Mise en détention provisoire de Messieurs Dan Moore, le transitaire (le cerveau du coup) l’accusé et Elavie Sangar, propriétaire de l’or, son plaignant à la prison centrale de Bamako, pas pour la plainte de ce dernier, mais pour escroquerie de ses propres 21 millions de FCFA qu’il a lui-même remis à dont il se plaint, le transitaire pour le payement du gardiennage exigé par Mabo Touré.

Le 25 Janvier 2011, M. Dan Moore le transitaire, menace de tout déballer au grand jour s’il n’est pas libéré de la prison dans un délai de 72 heures, par Mabo. Cela fut fait sans aucun procès et exfiltré du pays par la fille d’ATT. Comme Dieu ne dort pas c’est le 1er février 2011, suite à une visite médiatisée de la prison par la présidente de la commission loi de l’Assemblée Nationale du Mali, à l’époque Mme Camara Saoudatou Dembélé, que le dossier de Dr Elavie Sangar a été transmis au ministre de la Justice, Garde des Sceaux pour traitement. Il sera libéré le 21 février 2012 en disant cette phrase lors de son audience devant les juges : « Où est mon transitaire ? Qui l’a libéré et pourquoi ? M. le Président de Jury, l’or n’est pas de l’argent, c’est le pouvoir. Et Seul Dieu donne à qui il en bénit. Ne détruisez pas votre pays. »

Et quelques jours après le malheur s’abat sur ATT et sa famille qui sont contraints à l’exil et tous les problèmes du Mali commencèrent. Mabo Touré parvient à s’enfuir avec quelques kilos d’or par le biais d’une artiste que nous tairons le nom. Cette quantité sera récupérée plus tard et ramenée à Bamako grâce au général Moussa Diawara.

Les cantines furent transportées à Kati par les tombeurs d’ATT…

Malgré les démarches et les plaintes auprès de la junte en avril 2012, le capitaine Amadou Haya SANOGO, Président du CNRDRE et ses hommes ont fait main basse sur le butin et le scandale serait parti de la femme d’un grand artiste chanteur qui avait reçu comme cadeau de la part de Kati, quelques kilos d’or avant d’être interpellée à Paris avec les pépites. Des sources révèlent aussi que l’un des éléments clés de Kati en la personne de Seyba Diarra, avait enterré dans son champ à Fana des cantines d’or. Le président de la Transition, Pr Dioncounda Traoré a été informé à travers son ministre de la Justice Malick Coulibaly, et une plainte a été introduite le 31 juillet 2012 au tribunal de 1ère Instance de la Commune III de Bamako contre Mme Mabo Touré et ses complices, restée sans suite à la Gendarmerie du Camp I pour investigations et recherches.

Les bons points du général Diawara…

Donc, c’est après la Transition en 2014 que le dossier du Tchadien va prendre une nouvelle tournure, suite à des révélations de notre regretté confrère du journal « Le Dénonciateur », Tidiani Tangara (certainement mort par empoisonnement en juillet 2018), que le patron des services de renseignement, le général Moussa Diawara va mettre en branle tous ses réseaux pour récupérer une grande partie de l’or du Tchadien. Mais hélas, cet or lui servira pour faire la belle vie et c’est ainsi que un(1) kg d’or sera offert pour les bijoux de mariage à sa fille, un demi-kilogramme d’or au musicien franco congolais Fally Ipupa, offert par le biais de sa femme lors de l’anniversaire des 50 ans du général Moussa Diawara et tant d’autres. La non domiciliation à l’organisme chargé de la consignation et des dépôts de l’or du Tchadien qu’est la Banque centrale malienne, le livre aux mains consommatrices du gardien jusqu’à ce jour, mains encore bien cachées.

Les preuves de la détention des 635 kg d’or du Tchadien par le Directeur de la SE, le général Moussa Diawara

A la lumière des investigations des uns et des autres, des témoignages parlants, des opérations de perquisition et de récupération des cantines cachées selon la Sécurité d’Etat (SE) financées par l’extorqué, de marchandage et de pots de vin réclamés par la direction de la SE pour une éventuelle remise de quelques cantines en sa possession, prouvent bien que les 635 kg d’or du Tchadien extorqué par la Présidence malienne à Koulouba le 29 août 2010 sont sans aucune ombre de doute aux mains du Directeur de la SE, M. Moussa Diawara qui en assure la sécurisation et le contrôle.

Visite des cantines scellées et gardées à la sécurité militaire.

Le 06 septembre 2013, sur la demande de la Sécurité d’Etat(SE), l’extorqué a remis à feu Tangara Tidiani, le journaliste et partenaire de ce dernier, une somme de 3.900.000 FCFA qu’il a transmise à la direction de la SE comme coût d’autorisation. Il a été autorisé et a vérifié les scellées des deux cantines et demie qui sont à la sécurité militaire, mais sous le contrôle de Moussa Diawara. En effet, il a été engagé la procédure de leur restitution au niveau dudit service mais sans succès. L’extorqué et son créancier, M Youba Dicko étaient témoins à la remise de ladite somme à la direction de la SE.

Financements de la recherche des cantines manquantes…

Il a été suggéré par la SE à l’attention de l’extorqué que quelques deux à trois cantines seraient enterrées dans le champ de Seyba Diarra, élément influent de la Junte de 2012. Une perquisition a été programmée par la SE. Le coût d’organisation et de la réalisation de l’opération dite de perquisition du champ de Seyba Diarra a été chiffré par la SE à 5.000.000 de FCFA. Devis qui fut présenté à l’extorqué.

Le résultat de ladite opération à laquelle l’extorqué lui-même était d’abord associé au début et ensuite écarté à la dernière minute, ne lui serait jamais communiqué. Sinon ce n’est qu’en 2018, le 13 mars, quatre ans après, que notre confrère Tidiani Tangara va dire à l’extorqué que la SE n’avait pas réussi à retrouver les cantines lors de l’opération de perquisition du champ de Seyba Diarra, parce que la femme de ce dernier, Mme Binta Bocoum, informée de ladite perquisition a déplacé les cantines avant l’arrivée de la mission et selon la version de la SE, Mme Binta Bocoum aurait fait disparaitre les cantines d’or recherchées jusqu’à ce jour. Cela fut démenti par Seyba Diarra lui-même, qui affirma que les cantines ont été enlevées par la SE et que Binta Bocoum n’en est pour rien.

Proposition de restitution des scellées par la SE et le niet catégorique de la 1ère Dame…

Le 15 juillet 2014, Me Mountaga Tall, avocat de l’extorqué déclare en présence des témoins que le Président actuel, IBK aurait ordonné verbalement au Directeur de la SE, le général Moussa Diawara de remettre les cantines qui sont dans ses mains, au Tchadien, son client. Mais que Diawara se serait opposé.

Une situation confirmée lors de la rencontre entre le Tchadien et la 1ère Dame, Mme Maïga Aminata Keïta et son fils Moussa Diawara comme l’appelle la 1ère Dame, ont déclaré que l’or du Tchadien est rentré au Mali frauduleusement. C’est pourquoi l’Etat malien adopte un comportement conséquent envers le Tchadien. La 1ère Dame et Moussa Diawara sont les seuls qui connaissent à nos jours la quantité exacte et les lieux de cachette dudit or du Tchadien extorqué au Mali par sa Présidence depuis août 2010. Les nouvelles autorités ont du pain sur la planche. A suivre….

A.B.D, Source Journal L’Enqueteur

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