L’UEMOA décerne une première place au Mali
Bonne nouvelle pour les autorités maliennes en début d’année 2017, le rapport 2016 de la Banque Mondiale vient de classer le pays premier dans l’espace UEMOA pour le climat des affaires et sa bonne gouvernance économique.
Tous les ans, une évaluation est faite sur un certain nombre de critères relatifs à la facilité de faire des affaires dans le pays, à l’accès à certaines infrastructures de base comme les routes, l’énergie, à l’administration du système d’imposition et la qualité de la gouvernance macro-économique d’une manière générale. Pour son rapport officiel de 2016, la Banque Mondiale a classé notre pays, premier en matière de gouvernance et de qualité de l’environnement des affaires.
Si en Afrique de l’Ouest, le Ghana devance le Mali dans ce rapport, il est assorti des constats que le pays est nettement au-dessus de la moyenne régionale de toute l’Afrique subsaharienne, qui est à 49,51 points alors que le Mali est à 52,96 points. Les critères évalués sont la facilité à engager des affaires, la facilité à obtenir tous les permis et documents nécessaires, le système fiscal, l’environnement socio- politique, la gouvernance macro-économique et le fonctionnement des services de l’assiette.
Beaucoup d’autres critères entrent en ligne de compte pour faire cette évaluation initiée par la Banque Mondiale pour mesurer les progrès des différents pays en matière d’évolution du climat des affaires et de la bonne gouvernance économique. « C’est la qualité de la gouvernance économique du Mali qui a été jugée positive par les partenaires techniques et financiers notamment de la Banque Mondiale », souligne-t-on au département des Finances. Une performance facilitée par la mise en œuvre de plusieurs réformes sur le plan national, en matière de fiscalité, de réformes douanières, de réformes des marchés publics.
Déjà, avant ce résultat courant 2016, le Mali avait satisfait à deux contrôle du FMI. Le premier en mars-avril a été approuvée par le conseil d’administration du FMI en juin. Le deuxième en septembre a été approuvé en décembre dernier. « Aux termes de ces deux contrôle, il ressort que le Mali a respecté tous les critères et tous les indicateurs qui figuraient dans le programme et qui sont fondés sur des normes internationalement acceptées en la matière », explique Baréma Boucoum, chargé de Mission.
Malgré, cette performance très salutaire, le ministère des Finances n’entend pas relâcher ses efforts et va poursuivre les réformes en cours et en engager de nouvelles. A commencer par la lutte contre l’enrichissement illicite, afin de continuer sur la dynamique enclenchée. Il s’agit aussi de bien gérer les ressources pour dégager des marges de manœuvre pour les projets d’investissement. «Beaucoup de projet vont sortir de terre grâce à cette gestion des ressources et le Mali bénéficie l’accompagnement des partenaires techniques et financiers comme le FMI, la Banque Mondiale et l’UE », conclut Baréma Boucoum
Source: Journal du Mali