15 septembre 2024
Accueil » Blog » Mouvance présidentielle : la CODEM soutiendra IBK jusqu’à la fin de… la mandature !

Mouvance présidentielle : la CODEM soutiendra IBK jusqu’à la fin de… la mandature !

0
amion guindo sport

amion guindo sportLe 2è Congrès ordinaire de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) d’Housseyni Amion Guindo, s’est ouvert samedi au Pavillon des Sports du Stade Modibo Kéita de Bamako. Comme on s’en doutait, le principal enjeu de cette rencontre était de débattre de l’opportunité du maintien ou non du parti dans la majorité présidentielle. Le Président du parti de la Quenouille a très vite tranché. A l’endroit de ceux qui espéraient le voir passer de l’autre bord, Poulo assène : « la CODEM assume son appartenance à la mouvance présidentielle et… respectera son contrat de mandature. » Le parti n’exclut tout de même pas une candidature interne à la présidentielle de 2018. Ça, nous le saurons dans six mois à la faveur d’une conférence nationale convoquée à cet effet.

4è Force politique du Mali à l’issue des communales de novembre 2016, 1ère force du groupe parlementaire APM à l’Assemblée Nationale avec 5 parlementaires et la 3è force de la Majorité présidentielle, Housseyni Amion Guindo, estime que la présence de la CODEM dans le gouvernement est devenue « ordinaire et logique » grâce à son poids politique et ce, depuis 2011 (sic). Et, pas seulement. Car, le parti entend rester fidèle à son engagement à soutenir jusqu’à la fin de son mandat le président de la République. « La CODEM assume son appartenance à la majorité présidentielle. Notre Parti joue loyalement sa partition dans la majorité présidentielle. Il respectera son contrat de mandature jusqu’à la fin du mandat du président de la République IBRAHIMA BOUBACAR KEITA. », Des mots d’assurance que Housseyni Amion Guindo, Président de la CODEM et non moins ministre des Sports a lancés à l’endroit de ses militants, des représentants des partis amis dont ceux de la majorité surtout à laquelle appartient le parti et ceux de l’opposition politique.

Le Président du parti de la Quenouille a toutefois laissé entendre que son parti pourrait bien présenter un candidat à la présidentielle de 2018, à la seule demande de ses délégués et militants de la conférence nationale qui sera convoquée à cet effet d’ici à la présidentielle de 2018. « Il revient librement et démocratiquement [aux délégués du parti] d’évaluer la participation de la CODEM à la majorité, d’en tirer tous objectivement tous les enseignements et de définir l’orientation du Parti en direction des élections présidentielles de 2018. », dira le candidat du parti qui a terminé 5è de la dernière présidentielle de 2013.

La CODEM en marche !

Avec ses 33 sections, 3 coordinations et des points focaux dans les 11 régions et District du Mali et dans certains pays d’Asie, d’Amérique et d’Afrique, Poulo peut se permettre un certain macronisme et un clin d’œil aux retournements spectaculaires des dernières semaines à travers le monde. Poulo a salué « les nouvelles expériences démocratiques en cours en France, aux Etats-Unis et en Corée du Sud. » et pourquoi pas avec la CODEM en 2018. « La CODEM est en marche ! », en effet. Housseyni Amion Guindo s’est surtout félicité des résultats éloquents obtenus par sa formation aux communales de novembre dernier. Soit 683 conseillers dont 38 maires et 5 députés fort actifs au parlement malien. Il a aussi salué la fidélité des partis unis pour la République qui l’ont soutenu et qui continuent de le soutenir.

Les tractations se multiplient du côté de la CMP et de la Primature

Contrairement au PASJ où deux camps se font face quant à la nécessité ou non d’aller contre le candidat du RPM, à la CODEM, les choses semblent un peu plus claires. A la lecture de la position globale des militants et responsables du parti et eu égard à la confiance dont est investie le président du parti auprès du chef de l’Etat et de son Premier ministre, la décision de se référer au verdict d’une conférence nationale à quelques mois de la présidentielle de 2018 n’est que dilatoire. A la CODEM, les militants ont peur de faire la même erreur que certains qui ont commise en accompagnant ATT en 2007 et dont les conséquences restent lourdes.

A l’issue des plénières, l’essentiel des participants seraient pour que le parti ait son candidat. Mais le moment de l’annoncer n’est pas venu car le faire supposerait que le candidat naturel du parti, membre du gouvernement, en démissionne. Cependant, en dépit de la volonté de l’enfant de Bamba de jeter l’éponge dès à présent pour se préparer pour l’échéance de 2018, un départ de sa part aujourd’hui pourrait être interprété comme une conséquence de sa gestion de la crise du football. Il aurait donné raison à ses détracteurs et certainement consacré sa mort politique.

A la Primature et à la Convention de la Majorité Présidentielle, dont la CODEM est membre, l’on a fait des pieds et des mains pour que le parti de Poulo renonce à se présenter à la présidentielle. En contrepartie, beaucoup d’argent et de portefeuilles ministériels ainsi que des postes viandés sont proposés à ses militants. A ces tractations venues de l’extérieur du parti s’ajoutent les appels insistants de l’ex-neuvième vice-président du parti, Hady Niangadou, promu 3è vice-président.

En mission actuellement du parlement malien en Arabie Saoudite, le député élu en Commune II du District sur la même liste que le fils du président de la République, a lui aussi insisté pour que le parti renonce à se présenter à la présidentielle de 2018. Chose qu’à l’unanimité on semble rejeter au sein du parti. La tension était même montée d’un cran et ses partisans avaient même un moment menacé de boycotter sinon perturber (mais sans y parvenir) la cérémonie de clôture des travaux, tout de même retardée de quelques 2 heures.

Satisfécit quant à la gestion de la crise du football

Le ministre des Sports, qui a osé prendre la décision de dissoudre temporairement le Comité Directeur de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT), a sans doute permis au monde du football national de reconnaître qu’une crise existait en son sein et qu’elle nécessitait une ingérence de l’Etat. L’accord conclu entre les deux parties belligérantes (Comité exécutif dirigé par Boubacar Baba Diarra et Clubs et Ligues Majoritaires dirigés par Mamadou Dipa Fané), sous les auspices du comité de conciliation piloté par le porte-parole du gouvernement est d’autant plus une reconduction des propositions faites par le Président de la CODEM pour sortir de crise mais qui avaient été rejetées une des parties.

Poulo estime sans ambages que « le football malien a trouvé une solution de sortie de crise. Notre Parti félicite les acteurs de notre sport-roi qui ont su faire preuve de responsabilité, en acceptant des compromis. Nous veillerons à l’application correcte dudit accord, autant que nous avons combattu courageusement les pratiques malsaines du milieu. » Son allié des PUR, Dr Abdoulaye Ahmadou SY abonde dans le même sens. Il salue le leadership du ministre Guindo et sa courageuse décision qui ont permis de mettre fin aux crises qui sévissaient à la Fédération malienne des sports hippiques et à la FEMAFOOT depuis plusieurs années.

 sOURCE: actumali.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *