PRAPS 2: Pour le développement du pastoralisme au Sahel
En vue de toucher 5 350 000 bénéficiaires au Mali d’ici 2027, répartis entre les acteurs des filières d’élevage pastoral dont au moins 30% de femmes, la deuxième phase du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) 2 est entrée en vigueur depuis 2022 afin d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la région du Sahel.
A cet effet, le Comité de Pilotage a tenu la quatrième session du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), présidé par le Ministre de l’Elevage et de la Pêche, M. Youba Bah. C’était le vendredi 22 novembre au siège du projet en présence des administrateurs des services consternés.
Cette session d’orientation et de pilotage a servi de cadre pour examiner : le procès-verbal de la troisième session ordinaire et l’état d’exécution des recommandations de la dite session; les rapports d’activités et de gestion financière établis au 30 octobre 2024 (plan d’action, PTBA 2024) du PRAPS-2-Mali ; le projet de plan de travail et budget annuels (PTBA) 2025, proposé par l’unité de coordination du projet.
Le PRAPS 2-Mali, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative Nouakchott+10, prévoit notamment: la construction d’infrastructures pastorales: points d’eau, pistes d’accès, etc… le renforcement des capacités des éleveurs: formation, accès au crédit etc… la promotion des marchés et de la commercialisation des produits d’élevage.
En effet, l’objectif de développement de la phase 2 du PRAPS est décliné en cinq composantes qui sont, l’amélioration de la santé animale et contrôle des médicaments vétérinaires dont la mise en œuvre s’articule en trois sous-composantes suivantes : le renforcement des capacités des services vétérinaires nationaux ; l’appui à la surveillance et au contrôle harmonisé des maladies animales contagieuses prioritaires ; et l’appui au contrôle des médicaments vétérinaires ; la gestion durable des paysages et amélioration de la gouvernance. Elle s’articule autour des trois sous-composantes dont la sécurisation de l’accès aux ressources naturelles et la gestion durable des paysages; la gestion durable des infrastructures d’accès à l’eau ; et la production de fourrage ; l’amélioration des chaînes de valeur du bétail. Elle s’articule autour des trois sous-composantes s’agissant du développement d’une infrastructure de marché stratégique pour le commerce régional ; le renforcement des capacités des organisations nationales et régionales de producteurs pastoraux ; et le développement de la chaîne de valeur et financement de sous-projets.
L’amélioration de l’inclusion sociale et économique, femmes et jeunes avec comme sous composantes, l’accès à la formation professionnelle et technique, l’amélioration de l’accès aux registres sociaux et d’état civil, des activités génératrices de revenus. Et enfin la coordination du projet, renforcement institutionnel, prévention et réponse aux crises. Ses sous-composantes sont la coordination du projet ; le renforcement institutionnel et l’intervention d’urgence.
Mariam KONE