19 septembre 2024
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Géopolitique Géostratégie : Colonel Assimi Goita, vous n’avez plus le choix !

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Renaissance salutaire  ou Ignorance suicidaire ! Vous n’avez plus le choix mon fier et bienvenu Colonel. Vous avez osé prendre un si généreux et requis, mais grave et inattendu  risque.

Ainsi diront les lâches et éternels complexés  africaphobes. Assimi, je te le dis franchement, je te le dis poliment mais  fermement et en toute fraternité, tu n’as plus le choix. Tu nous répares, tu nous corriges et tu nous rééduques, car je t’annonce que nous sommes dépiécés, tordus, malhonnêtes et fous.
Sinon tu nous ramènes l’ambassadeur, puis tu nous laisses en paix avec lui.

Sans en donner l’air, parce que vous l’ignoriez peut-être, vous venez de tenter l’eternel diable de l’Afrique noire.
Vous avez décidé, en toute conscience ou dans une totale ignorance, de briser ces chaînes sacrées,  incandescentes et intouchables de la plus sordide et longue aliénation exploitatrice d’un peuple par un autre.
En même temps que vous franchissiez le pas en enjambant allégrement le portail du mépris et de la médisance condescendante, vous venez de franchir le Rubicon.
Vous venez de  quitter la maison du maître -faussement éternel- sans sa permission,  laissant  derrière vous des souvenirs amers et  douloureux de privation, d’humiliation et d’éternel mea-culpa avec l’espoir suicidaire de vivre libre au prix de votre vie.

Vous avez préféré parler à l’histoire en prenant le présent à  témoin plutôt que d’interroger le passé, certes plein de gloire douloureuse et de victoires humiliantes aux éternels espoirs avortés.
Vous venez, à votre corps défendant, de déclarer la guerre à votre tortionnaire vindicatif.

Vous n’avez plus le choix, M. le Président.

Car vous avez choisi d’être un vainqueur fier qui tient son peuple debout  plutôt qu’une victime qui rend son peuple fier.
Vous n’avez pas le choix cher héros du présent et du futur.
En vérité, vous ne pouvez que pédaler et foncer sur cette pente ténue, montante et raide tel ce cycliste dont parlait naguère le Capitaine Thomas Sankara.

Tel est le prix de la remontada qui fait peur aux pleutres tout autour du Mali qui nous servent de Présidents.
Certainement, vous aurez réussi à vous libérer quand vous arriverez à, sinon refonder au moins restaurer la nation malienne en la réalimentant de ses valeurs intrinsèques de dignité, de sens de l’honneur, de fierté, de probité, de courage et  de rigueur, d’antan, toutes hélas anéanties depuis 30 ans.

Que d’espoirs toujours éventrés par cette démocratie au rabais, politiquement déconsolidante et moralement dégradante, ne faisant place qu’à la généralisation du mensonge, de la duperie, de l’indignité, de la tortuosité, de l’incurie, de la duplicité, de l’égoïsme, de  l’individualisme, du libertinage, de la peur, des  joies éphémères et malsaines.

Vous n’avez pas le choix, M. le Colonel-Président

Parce que, si vous n’êtes pas capable de renverser cette ignoble et nauséabonde table qu’est devenu le Mali, alors, de grâce, retournez, tête baissée, chez votre Maître et laissez-nous faire revenir notre cher ambassadeur de France, car, de toutes façons, les faux maliens de type nouveau qui hurlent avec les loups, sans vergogne, sans mémoire ni sens de l’honneur, iront à Paris pour le supplier de rentrer à Bamako – qui n’est pas chez lui – l’accompagneront ensuite, puis l’accueilleront avec les honneurs d’éternels sous-hommes.

Sans oublier nos bavards et faux griots modernes qui ne ménageront aucun effort pour retrouver ou inventer la lignée française de ses aïeux bretons pour chanter ses louanges en lui demandant pardon au nom du Mali et lui confesseront, oh quel sacrilège ! Que vous, M. le Président, vous avez été maudit; c’est pourquoi vous avez posé l’acte fou et indigne de chasser le bienfaiteur des maliens.

Ainsi diront les lâches et éternels complexés  africaphobes.

Assimi, je te le dis franchement, je te le dis poliment mais  fermement et en toute fraternité, tu n’as plus le choix.
Tu nous répares, tu nous corriges et tu nous rééduques, car je t’annonce que nous sommes dépiécés, tordus, malhonnêtes et fous.
Sinon tu nous ramènes l’ambassadeur, puis tu nous laisses en paix avec lui.

ON VA GERER. OUI ON VA GERER !

Toute l’Afrique a les yeux lumineux d’espoir braqués sur le Mali et  te regarde avec fierté et pitié en comptant sur toi pour briser les chaînes qui l’emprisonnent et la  torturent avant de l’achever.
L’Afrique attend de toi, cher frère intrépide, que tu construises le nouveau type de malien pour qu’il libère immédiatement l’Afrique.
Ainsi, du Mali, brillera le soleil sur nos fausses terreurs.
Mais si tu veux être faible, indulgent et doux avec ce malien malade, l’Afrique restera encore attachée avec des chaînes plus lourdes et plus incandescentes pour d’autres  siècles de calvaire et de galère du fait de ton plongeon absurde et irresponsable dans l’inconnu.
Nous n’avons point le choix, M. le Président.
En effet, vous êtes notre aube naissante d’une nouvelle ère.
L’Afrique veille et retient son souffle…
Merci et bon vent mon Colonel.
 CRI DE COEUR d’un Panafricaniste si amoureux du Mali
La REDACTION

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